Evalir est née en France, pensée en français, et s’adresse en priorité aux jeunes francophones. Ce n’est pas un simple détail, c’est un choix essentiel.

L’intelligence artificielle, aujourd’hui comme demain, n’est pas neutre. Elle apprend à partir de contenus, de bases de données, d’exemples : des textes, des images, des vidéos. Or, l’immense majorité de ces contenus sont anglo-saxons. Ils véhiculent des visions du monde, des modes d’expression, des valeurs, des priorités… qui ne sont pas forcément les nôtres.

En enseignant l’IA aux jeunes, en leur apprenant à l’utiliser, à créer avec elle, à jouer, à inventer, à rêver… on leur donne aussi les clés d’un monde en mutation. Mais ces clés doivent correspondre à leurs mains. Cela suppose de travailler dans leur langue, avec leur culture, leur sensibilité, leur esprit critique.

C’est pourquoi Evalir propose une immersion dans l’intelligence artificielle depuis un ancrage français, culturellement situé. Nous savons que l’IA produit des biais : ils sont inévitables. Mais tous les biais ne se valent pas. Ceux d’un système formé sur des milliards de phrases en anglais américain ne seront pas ceux d’un jeune qui apprend à coder ou à créer en français, dans son propre imaginaire.

Former les jeunes à l’IA, ce n’est pas leur apprendre à consommer une technologie étrangère. C’est leur permettre de la comprendre, de l’apprivoiser, et surtout d’en faire un outil de liberté, d’expression, de création. Et pour cela, il faut commencer par parler leur langue.